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Il dit avoir inventé l’iPhone en 1992... et réclame 10 milliards de dollars à Apple

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- - Kārlis Dambrāns - Flickr

Un Américain revendique l’invention de l’iPhone quinze ans avant Apple. Il demande une somme folle en compensation, mais ses exigences ont peu de chances d'aboutir...

Quinze ans avant sa sortie, il aurait inventé l’iPhone. Preuve à l’appui – un simple schéma dessiné à la main sur une feuille – l’américain Thomas S. Ross a décidé de poursuivre Apple et lui réclamer un dédommagement de 10 milliards de dollars (8,9 milliards d’euros).

En 1992, l’habitant de Floride aurait déposé un brevet pour un appareil baptisé Electronic Reading Device (ERD), rectangulaire, muni d’un écran et capable de tenir dans une main. Son concepteur revendique avoir été "le premier à déposer le brevet pour un appareil qui a créé une nouvelle combinaison de média et d’outil de communication… dont l’identité a depuis été détournée et exploitée par Apple pour ses iPhone, iPod et iPad".

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Un brevet jamais payé et donc jamais déposé

Thomas S. Ross estime que les 10 milliards de dollars demandés constituent des royalties raisonnables de 1,5 % par appareil qu’Apple vendrait dans le futur. D’après The Telegraph, cela représenterait 3,5 milliards de dollars sur les 235 milliards de chiffre d’affaires réalisé par Apple en 2015. Il cite également une phrase prononcée par Steve Jobs qui expliquait "ne jamais avoir eu honte de voler de grandes idées".

Reste qu'à part le look (et encore), l'engin n'a pas grand chose à voir avec le mobile d'Apple. Sa machine, qui n'a jamais été conçue, est surtout une collection délirante de technologies de l'époque. Dans l'appareil, Ross comptait par exemple intégrer des panneaux solaires et un lecteur de disquettes !

Seul problème pour l’Américain, son brevet n’a jamais été approuvé. Thomas S. Ross n’avait en effet jamais payé les frais nécessaires à son enregistrement. La demande avait donc finalement été rejetée en 1995. Ce sera désormais à une cour du Southern Disctrict de l’Etat de Floride de juger de la recevabilité de sa plainte.