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Selon Sergey Brin, les voitures autonomes plairont aussi aux passionnés de l’auto

La Google Car autonome

La Google Car autonome - CC smoothgroover22 via Flickr

Le fondateur de Google pense qu’un double mode, autonome et manuel, permettra de satisfaire les besoins des fans d’automobile. Mais il estime aussi que la conduite au quotidien n’a, en général, rien de particulièrement passionnant.

La grande promesse des voitures autonomes, c’est une meilleure sécurité et, par conséquent, moins de morts sur les routes. Mais qu’en-est-il du côté passionné de l’auto, des valeurs sportives et du lien particulier que le conducteur entretient avec sa machine ? Ces aspects ne risquent-ils pas de passer à la trappe ? La voiture autonome ne va-t-elle pas réduire l’automobile à un banal outil de locomotion ?

Interrogé à ce sujet à l’occasion d’une récente conférence, Sergey Brin, président d’Alphabet Inc., balaye d’un revers de main cette appréhension. Il reconnait que la conduite manuelle peut générer un certain plaisir, mais ces instants sont plutôt rares. « J’adore l’idée d’être sur une route ouverte, qui est sympa avec des virages, et que vous êtes à fond dedans. Mais cela représente environ 1 % de mon expérience de conduite », souligne-t-il.

Sergey Brin
Sergey Brin © Steve Jurvetson

En effet, la majeure partie du temps, les automobilistes n’utilisent pas leur voiture pour le plaisir, mais pour aller au travail ou faire des courses. Et la plupart d’entre eux ne sont pas sur des jolies routes, mais dans des bouchons. « Je pense qu’il y aura toujours un certain plaisir à prendre le volant sur une route ouverte et à aimer ça. Mais je pense que pour une grande partie de notre conduite quotidienne, nous allons préférer que la voiture conduise elle-même. Ce sera plus sûr pour l’occupant et pour les gens autour », poursuit-il. Selon lui, certaines voitures pourraient très bien avoir les deux modes de conduite, autonome et manuel. Ce qui permettra de satisfaire les plus passionnés des automobilistes. 

Gilbert Kallenborn