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La voiture autonome, un futur lieu de débauche ?

Cette A7 a parcouru près de 900 km en conduite autonome

Cette A7 a parcouru près de 900 km en conduite autonome - Audi

Pendant que l’industrie automobile travaille avec des sociétés tierces pour proposer des occupations aux passagers des voitures autonomes, un expert prédit qu’elles seront le terrain d’une pratique beaucoup plus primaire : le sexe !

La voiture autonome provoque bien des réticences - notamment auprès des puristes qui ne sont pas prêts à laisser le volant à une machine - et bien des inquiétudes aussi. Mais avant même de savoir quand la vraie voiture autonome (telle que la Google Car) sera massivement présente sur les routes ou même si elle aura un volant, certains experts s’inquiètent déjà des changements de comportements que pourrait provoquer l'arrivée des véhicules… semi-autonomes.

Petite piqûre de rappel 

La différence entre ces derniers (certifiés niveau 4) et la vraie voiture autonome (niveau 5) tient au fait que le conducteur doit être en mesure de reprendre la main en cas de besoin, et donc rester vigilant. La voiture certifiée de niveau 5 pourra elle parcourir des trajets seule, sans personne à bord.

De sérieux problèmes de sécurité routière ?

Alors que les constructeurs automobiles et équipementiers travaillent d’ores et déjà avec des fournisseurs de contenus multimédias et les éditeurs de logiciels pour divertir les passagers (film, musique, journaux télévisés, visioconférence, etc.), les experts s’interrogent sur ces nouvelles distractions.

Selon le site CBS News, toutes les fonctions qui pourraient être intégrées aux voitures semi-autonomes sont autant d’occupations qui empêcheraient le conducteur de réagir vite en cas de problème.

La délégation de conduite va réveiller votre libido

Barrie Kirk, un expert du centre d’excellence des voitures autonomes Canadien, pointe surtout une distraction pour le moins originale : les batifolages qui pourraient avoir lieu à bord. "Je vous prédis que, lorsque les ordinateurs embarqués se chargeront de conduire, il y aura davantage de relations sexuelles dans les voitures" explique-t-il. C’est dit ! Ce sont les fournisseurs de vitres teintées qui vont y voir un business fleurissant.

Un concept très abouti de voiture autonome
Un concept très abouti de voiture autonome © Vedecom

Il est vrai en tout cas que les conducteurs un peu téméraires qui découvrent les fonctions de conduites autonomes ne mesurent pas toujours les limites du système. C’était notamment le cas des propriétaires de Tesla Model S qui, après une mise à jour ont vu leur puissante berline électrique profiter de la fonction de "pilotage automatique". 

Et si celle-ci est relativement efficace, elle ne permet pas pour autant de considérer la Model S comme une voiture autonome, avec sa certification de niveau 4 ou 5 (celles autorisant le conducteur à faire autre chose à bord tout en roulant). Ce qui oblige donc le conducteur à rester concentré sur la route et à garder une main sur le volant. Des consignes pas toujours respectées à en juger par certaines vidéos postées sur Internet.

Selon une autre étude menée et publiée par le site Whatcar.com, près de la moitié des personnes interrogées aimeraient lâcher le contrôle de la voiture dans les phases d’embouteillage, notamment pour surfer sur Internet ou de regarder la télé. Mais pour près d’un quart des personnes, ces phases de conduite autonome, ce serait aussi l’occasion de faire une sieste. 

Ci-dessous, la vidéo d'un concept-car crée par l'institut de recherche Vedecom. Sans doute l'un des plus impressionnants testé sur les routes ouvertes de Bordeaux :