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Comment je me suis prise pour Indiana Jones grâce à la réalité virtuelle

Le dispositif Real Virtuality d'Artanim au salon Laval Virtual.

Le dispositif Real Virtuality d'Artanim au salon Laval Virtual. - 01net.com

Equipée d’un casque de réalité virtuelle et de capteurs, j’ai vraiment cru enjamber un pont suspendu et arpenter des labyrinthes obscurs. Une illusion provoquée par le dispositif de la start-up Artanim. Elle est présente actuellement sur le salon Laval Virtual.

Sauter sur des dalles, passer dans des souterrains, ouvrir des coffres mystérieux, emprunter d'étroits escaliers en colimaçon... Mon expérience n'a pas été de tout repos lors du salon Laval Virtual. Immergée dans le monde de Real Virtualité, de la start-up suisse Artanim, je me suis vraiment crue dans Indiana Jones et le temple maudit.

Le système fonctionne comme pour un film hollywoodien tourné en motion capture. Il nécessite pour l'utilisateur d'être revêtu de capteurs (pieds, mains et tête), mais aussi de porter un casque de réalité virtuelle, relié à un ordinateur embarqué dans un sac à dos. Il faut aussi avoir délimité un espace et disposer des caméras en hauteur. Lorsque vous bougez, le système détecte vos capteurs et estime votre position dans l'espace pour extrapoler votre mouvement complet. Toutes ces informations sont envoyées à un serveur qui les intègre en temps réel dans votre monde virtuel. Du coup, l'illusion est totale.

La force de ce dispositif, par rapport à des casques comme le HTC Vive, est de pouvoir interagir à plusieurs dans le même monde, ainsi qu'avec de vrais objets. Mais pour cela, il faut un équipement qui n'est pas prêt d'être accessible aux particuliers. Les applications sont donc à chercher du côté des musées et des parcs d'attraction. Mais pourquoi pas imaginer, demain, pouvoir visiter le Château de Versailles avec ses proches au temps de Louis XIV et dans la peau du Roi soleil ..

Pour en savoir plus sur ce dispositif qui devrait être commercialisé dès la rentrée, rendez-vous sur 01net.com.

Amélie Charnay