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France Inter et France Info piratés par Ulcan?

La maison de la radio, à Paris.

La maison de la radio, à Paris. - Thomas Samson - AFP

Le hacker franco-israélien Ulcan a revendiqué jeudi sur sa page Facebook le piratage des sites internet de France Inter et de France Info, qui étaient inaccessibles une partie de mercredi l'après-midi.

Le hacker franco-israélien Ulcan a revendiqué jeudi sur sa page Facebook le piratage des sites internet de France Info et France Inter, qui étaient inaccessibles une partie de l'après-midi, a annoncé le groupe audiovisuel public.

"Sachez cher Goliath de la désinformation, que David vous fera tomber d'une seule pierre...", a écrit sur sa page Facebook Grégory Chelli, pirate du web surnommé Ulcan qui a déjà revendiqué le piratage de sites propalestiniens ou de médias par le passé.

France Inter et France Info visés

Dans son message, destiné "à certains médias" et accompagné d'une photo du logo de France Info, il les accuse de "ne respecter ni la présomption d'innocence, ni les droits de réponse", de "mentir" ou de "diffamer" quand "il s'agit des juifs, d'Israël ou de moi".

Par ailleurs, il annonce avoir "décidé de ne plus revendiquer (s)es attaques, et de beaucoup moins (s)'exprimer en public. Ça rendra mon boulot plus efficace et ça mettra des bâtons dans les roues de mes détracteurs".

De son côté, une porte-parole de Radio France a confirmé à l'AFP avoir "subi des attaques lundi soir, à 23H00, mercredi après-midi vers 15H00 et cet après-midi. Nos services sont sur le coup".

Rue89 dans le viseur

Pascale Clark recevait cette semaine sur France Inter Pierre Haski, cofondateur de Rue89, site déjà visé par Ulcan.

Ulcan avait également visé personnellement l'auteur d'un article le concernant, Benoît Le Corre, ainsi que le père du journaliste de Rue89, décédé la semaine dernières après un infarctus. Le hacker s'en était également pris à Pierre Haski, n'hésitant pas à donner sur Twitter des informations personnelles et à les harceler au travers de pseudos canulars téléphoniques. Le parquet de Paris a ouvert début octobre une information judiciaire, notamment pour "violences volontaires", qui est distincte de celle qu'il avait ouverte début août sur des actes de piratage informatique revendiqués par Ulcan.

S. C. avec AFP