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Tony, la mascotte des céréales Frosties, objet de propositions indécentes sur Twitter

Tony, la mascotte bien connue des amateurs de Frosties.

Tony, la mascotte bien connue des amateurs de Frosties. - Kellogg's

Le compte Twitter du tigre de Kellogg’s est inondé depuis plusieurs mois de messages à caractère pornographique par des "furries". Ces amateurs de fourrure voient depuis quelques jours leurs comptes systématiquement bloqués par Tony, mais ont trouvé une nouvelle mascotte à qui s’attaquer: le guépard de Cheetos.

Feriez-vous des propositions d’ordre sexuel à la mascotte d’une marque de céréales? C’est pourtant exactement ce qu’il se passe depuis des mois sur Twitter. Tony, le tigre bien connu des céréales Frosties de Kellogg’s, est la cible de propositions indécentes des "furries". Cette communauté américaine rassemble les personnes obsédées par les animaux en peluche ou de dessins animés, allant jusqu’à en adopter leurs déguisements pour avoir des relations sexuelles.

Comme le rapporte le site américain Gawker, des demandes pas toujours en rapport avec les céréales sont régulièrement adressées au compte Twitter de Tony.

"Peut-on avoir une photo de toi nu pour tous les 'furries'", demande ainsi @RadioactiveMoth.

"J’espère avoir une fessée par Tony", imagine aussi @averycutedog.

D’autres vont encore plus loin : "Envoie-moi des photos de ta b***", demande @xandreadiaazz.

Chester le guépard drague les "furries" déçus

Mais le 28 janvier dernier, Tony (ou plutôt l’équipe qui gère le compte) en a eu marre et a fini par demander aux "furries" de surveiller leur langage et de s’adapter au public familial qui interagit également avec lui sur Twitter. Plusieurs comptes d’admirateurs dérangeants ont même été bloqués.

Ils ont pourtant vite été consolés par l’invitation de Chester Cheetah, le guépard qui représente la marque de biscuits d’apéritif Cheetos, comme le rapporte Slate.

"Ecailles, plumes ou fourrure, si vous aimez mes tweets alors soyez les bienvenus", répondait-il ainsi à deux "furries" en recherche d’un "papa". Les réseaux sociaux n’ont pas fini de nous surprendre.