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SUR LES INTERNETS - Des tweets de vomi pour vaincre la gastro

Représentation du norovirus responsable des gastro-entérites.

Représentation du norovirus responsable des gastro-entérites. - -

Certains déversent leur fiel, d'autres y décrivent par le menu leur vomi. Quoi qu'il en soit, Twitter jouerait un rôle important pour prévenir et soigner les épidémies de gasto-entérites, révèle le Guardian.

Tweeter, c'est déjà se soigner. C'est du moins, une première prise de conscience, un premier pas vers le traitement. Partant de ce raisonnement, l'Agence des normes alimentaires (FSA) du Royaume-Uni appelle les victimes d'épidémies de gastro-entérites (norovirus) à témoigner, via tweeter, pour partager, descriptions à l'appui, de leurs désagréments gastriques, rapporte le Guardian, repéré par le blog Big Browser.

Twitter, outil de prévision épidémiologique

L'année dernière, la FSA avait déjà scruté de très près les données livrées librement via les réseaux sociaux par les internautes et notamment les mots-clés employés pour décrire la maladie. Une comparaison entre ces indications et les cas de norovirus avérés avait ensuite été réalisée. Une corrélation élevée avait alors pu être établie.

Mieux, une recrudescence des tweets comportant les hashtags tels que #barf ou #puke ("gerber"), #chuck up ("vomir"), #retch ("avoir la nausée"), permettrait de "prédire la hausse des cas confirmés en laboratoire au début du pic annuel de cas humains", précise James Baker, responsables des médias sociaux à la FSA.

Mais attention, l'agence prévient contre la propension qu'ont certains twittos à exagérer leurs symptômes. L'initiative ne manque pas de déchaîner les passions, y compris chez les Français.

D. N.