Edward Snowden a disparu, le mystère continue

Mais où est passé Edward Snowden? Le jeune homme de 29 ans, réfugié à Hong-Kong après ses révélations fracassantes sur les écoutes menées par les services secrets américains, aurait quitté son hôtel. Depuis, sa trace a été perdue.

L’histoire d’Edward Snowden ressemble toujours plus à un roman policier. Après avoir déclenché un scandale mondial en révélant à la presse des informations confidentielles sur les programmes de surveillance menées par les Etats-Unis, l’homme de 29 ans s’est réfugié le 20 mai à Hong-Kong.

Mais depuis lundi, Snowden est introuvable. "Le personnel du luxueux hôtel de Hong Kong dans lequel l'informaticien de 29 ans s'était réfugié, a indiqué que ce dernier avait rendu sa clé à midi", indique l’agence Reuters.

D’après le journaliste du Guardian qui a coordonné les révélations du jeune homme, Snowden serait toujours à Hong-Kong. L'homme a expliqué avoir choisi Hong-Kong en pensant que ce territoire autonome du Sud de la Chine, qui jouit d'une grande liberté d'opinion et d'expression, ne le renverrait pas chez lui.

L'Islande et la Russie, terres d'asile pour Snowden?

Pourtant, élus et juristes s'entendent pour dire qu'il n'est pas à l'abri d'une extradition si Washington en faisait la demande. C’est finalement Pékin, qui dispose d’un droit de regard et de veto sur les procédures d’extradition à Hong Kong, qui pourrait décider du sort de Snowden.

En attendant, celui-ci a déclaré envisager de demander l’asile politique en Islande - pays connu pour sa défense des libertés sur Internet. Mais le pays lui indique que pour cela, il devra se trouver sur le sol islandais. La Russie a également indiqué que sa demande "serait étudiée" si elle parvenait aux autorités du pays.

Dernière solution pour Edward Snowden: pour échapper aux foudres américaines, il peut aussi demander le statut de réfugié politique au Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés.

A Bruxelles, la Commission européenne a annoncé mardi qu'elle allait demander "un engagement clair" aux autorités américaines pour la protection des données des citoyens européens.

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