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Votre prochaine Toyota pourrait être une voiture volante… ou pas

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Le constructeur nippon s’est vu attribuer un brevet décrivant des procédés permettant à des voitures de sortir des ailes et de prendre les airs. Amusant, mais il est peu probable que les Toyota prennent bientôt leur envol.

Ce n’est pas la première fois que le géant de l’automobile fait parler de lui grâce à une voiture volante. Ou plus exactement grâce à un brevet décrivant une voiture appelée à prendre la voie des airs, quand le besoin s’en fait sentir.

Ce nouveau brevet ne décrit pas tant la voiture dans son détail, mais se concentre plutôt sur un problème : comment ranger et stocker les ailes qui permettraient à l’avion de décoller. Le brevet décrit ainsi un fuselage capable de changer de forme, ce qui permettrait à cette « aerocar » de passe des routes au ciel. Le système utilise une structure dépliable ou rétractable sur laquelle est fixée une matière malléable et étirable.

Ainsi, en temps normal, les ailes peuvent être stockées avec un minimum d’encombrement dans un compartiment dédié dans la carlingue de la voiture. L’objectif étant d’éviter de trop nuire à l’aérodynamisme de l’ensemble, de ne pas augmenter la consommation de carburant…

La question est de savoir quel matériau pourrait être utilisé pour rendre possible cette transformation. S’agirait-il de plaques assujetties les unes aux autres qui deviendraient plus résistantes en phase de vol et plus souples pour se ranger au sol ? Ou la structure utilisera-t-elle des matériaux à mémoire de forme ?

Pour la propulsion Toyota semble avoir trouvé une solution. Le moteur se situe à l’arrière du véhicule et le fait rouler au sol normalement. En l’air, il active une hélice, qui est « fixée » à ce qui serait normalement le coffre arrière.

Bref, Fantomas pourrait bien avoir prochainement une voiture volante signée Toyota. Même si, soyons franc, il est peu probable que le numéro Un de l’automobile se lance dès demain dans des véhicules volants. C’est vraisemblablement plus un moyen de protéger des idées ou de s’assurer une présence intellectuelle sur un marché éventuel. La prochaine étape semble plutôt devoir être l’autonomie et des voitures capables de conduire seules… Mais ça ne coûte rien de rêver.