Tech&Co
Vie numérique

Un téléphone Nokia a-t-il (encore) sauvé la vie d’un homme?

Le Nokia 301

Le Nokia 301 - Nokia

Le téléphone aurait permis de stopper une balle, alors qu’il se trouvait dans la poche de son propriétaire.

Malgré leurs performances, nos smartphones ne parviennent pas à égaler nos vieux téléphones sur deux points. L’autonomie, qui nous contraint à les recharger chaque soir quand nous pouvions nous en préoccuper une fois ou deux fois par semaine. Puis la solidité, avec des appareils signés Apple, Samsung et consorts et dont l’écran se brise au moindre choc. Dans ces domaines ce sont souvent les vieux Nokia que nous regrettons le plus. Endurant mais également très solide, un Nokia 301 aurait sauvé la vie d’un homme en arrêtant une balle.

Peter Skillman, cadre chez Microsoft et ancien de Nokia, a publié deux photos du modèle sorti en 2013. Il avait été commercialisé quelques mois avant que l’entreprise américaine ne rachète la branche téléphonie du finlandais. L’homme avait d’ailleurs participé à la conception de l’appareil. Sur les images, le mobile est perforé mais contient toujours la balle. Skillman précise que l’action s’est déroulée en Afghanistan sans donner davantage d’informations sur l’identité de la personne sauvée. Selon des tweets qui remontent au 19 septembre, il semblerait que l’utilisateur se trouvait en réalité au Yémen.

Ce n’est pas la première fois qu’un téléphone Nokia permet de sauver son propriétaire. En 2014, des médias brésiliens affirmaient qu’un policier de 24 ans avait été sauvé par un Nokia 520 dans les mêmes circonstances. La capacité des téléphones ou smartphones à stopper les balles est parfois abordée par les testeurs. Cet été, la chaîne YouTube EverythingApplePro publiait une vidéo où des Samsung Galaxy S7 et iPhone 6s étaient détruits par des tirs de fusil d’assaut. Une seule balle avait permis de transpercer quatre smartphones Apple et cinq appareils Samsung. Bonne nouvelle, Nokia devrait faire son grand retour dans les prochaines semaines.

https://twitter.com/GrablyR Raphaël Grably Rédacteur en chef adjoint Tech & Co