Procès Uber: le VTCiste attaque la loi Thévenoud pour défendre UberPop

La meilleure des défenses est l'attaque. C'est ce qu'a fait Uber lors du référé qui s'est tenu ce vendredi à Paris. La cible était la loi Thévenoud qui aurait violé le droit européen.
Au cours du référé qui a duré deux heures et qui s’est terminé sur une nouvelle audience le 28 novembre prochain, le combat est rude. D’un côté Uber qui est attaqué pour concurrence déloyale à cause d’Uber Pop, son offre de covoiturage. De l’autre, des sociétés de VTC, dont LeCab, soutenues par des associations et des syndicats de taxis et Transdev, un spécialiste des transports publics qui a également lancé un service de VTC.
Comme Thibaut Simphal, directeur général d’Uber France, l’avait évoqué lors d’un entretien avec 01net, la cible a été, non pas les plaignants qui « ne sont pas [ses] adversaires] », mais la loi Thévenoud.
Lors de sa plaidoirie, Hugues Calvet, l’avocat d’Uber, a pointé la "précipitation fâcheuse" qui a permis de faire passer ce texte. Le défenseur pointe qu’elle n’a pas été notifiée à la Commission européenne comme elle aurait dû l'être. "La France a violé le droit européen dans cette affaire", a relevé l’AFP.
Votre opinion