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Ce robot-serpent plonge au coeur des structures sous-marines

Robot-serpent, drone anti sous-marin, accessoires inspirés d'animaux marins... La technologie opère une plongée en mer.

Il a la forme d'un serpent et ondule comme un serpent. Ne lui manque que la langue fourchue. Ce robot autonome à l'allure si particulière a été conçu en partenariat par l'entreprise publique norvégienne Kongsberg, Statoil, le géant du pétrole local, et Eelume, une start-up issue de l’université des Sciences et Technologies de Norvège, pour procéder à l'inspection et à la maintenance d'installations sous-marines.

Il se déplace de manière très fluide et peut, grâce à sa "morphologie" accéder à des espaces confinés au cœur des structures sous-marines des plates-formes gazières et pétrolières par exemple. Déployés de façon permanente dans les fonds marins, ces robots pourront effectuer des tâches d’inspection visuelle, de nettoyage et de réglages de vannes, voire de colmatage de fuite.

Un autre outil technologique vient d'être lancé aux Etats-Unis. Conçu par la Darpa (l'agence de recherche militaire américaine), Sea Hunter est un navire robot autonome Actuv (Anti-Submarine Warfare Continuous Trail Unmanned Vessel). Ce vaisseau de guerre sans pilote mesure 39 mètres de long et pèse 140 tonnes. Il est destiné à parcourir les océans pour traquer les submersibles ennemis, mais peut également être utilisé pour les missions de reconnaissance, le ravitaillement d'autres navires ou la lutte contre les mines sous-marines. 

Enfin, une chercheuse américaine de l'université George Washington a eu l’idée de s'inspirer des lions de mer pour développer un système de propulsion innovant. L’idée est ensuite d’en équiper des dispositifs sous-marins, voire des tenues de plongeurs. Comment y sont-ils arrivés ? En effectuant un balayage laser 3D sur l’animal, les concepteurs sont parvenus à créer une nageoire robotique articulée capable de bouger comme celle du lion de mer. Elle a ensuite été recouverte d’une "peau" en silicone imprimée en 3D. 

C.B., avec Frédéric Simmotel