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Spot, le chien robot de Google, s'est entraîné avec les Marines américains

Spot, créé par Boston Dynamics, s'entraîne avec des Marines américains.

Spot, créé par Boston Dynamics, s'entraîne avec des Marines américains. - Corps des Marines

Dévoilé en février dernier, le robot quadrupède de Boston Dynamics a suivi son premier entraînement avec des soldats américains. Un galop d’essai visant à juger la pertinence de ce genre d’engin sur le terrain des opérations.

Spot, c’est généralement le nom des petits chiens, des petites boules de poils, qui deviendront peut-être par la suite de gros clébards baveux. Mais c’est aussi le nom choisi par Boston Dynamics, propriété d’Alphabet, ex-Google, via le Google X lab, pour son robot quadrupède de plus de 70 Kg et successeur de Big Dog.

Un robot électrique, autonome grâce à des batteries, qui est capable de grimper des pentes assez raides et d’avancer sur des terrains assez instables, grâce à ses pattes hydrauliques et à une avalanche de capteurs.

Présenté au monde en février dernier, Spot a franchi un cap en septembre dernier, révèle le site des Marines américains. Le "jouet" de Boston Dynamics s’est en effet offert une escapade avec les militaires américains lors de petites manœuvres.

Spot éviterait aux humains de s'exposer davantage

Des ingénieurs de la Darpa, l’agence américaine en charge des projets de recherches avancées de l’armée, et de Boston Dynamics ont en effet formé des Marines du Warfighting Lab à utiliser et piloter Spot, rapportent nos confrères d'Engadget. Pendant une semaine, les soldats américains ont ainsi mis à l’épreuve ce chien robot dans différents environnements : sous-bois, collines et terrains urbains, explique le site du corps des Marines. "Je pense qu’un robot comme Spot peut servir à des tonnes de choses pour les Marines, il peut servir d’éclaireur ou à porter des charges", déclarait Ben Swilling, un ingénieur en robotique de Boston Dynamics.

Ainsi, lors d’une des simulations Spot a-t-il été envoyé pour ouvrir la voie à une escouade. Il s’est avancé dans les couloirs et a jeté un œil à leur tournant pour voir si un danger l’attendait. Il pourrait ainsi éviter aux humains de s’exposer davantage. L’opérateur de Spot se situait à 500 mètres de là, en sécurité, et le contrôlait grâce à une manette et un ordinateur portable équipé d’un émetteur radio. De faux airs de jeux vidéo, confirmés par une grande simplicité de prise en main, apparemment. Ben Swilling rappelait que "des enfants de quatre ans ont déjà dirigé ce robot".

Le capitaine James Pineiro, en charge de l’opération, semble en tout cas très satisfait des états de services de Spot. Il "est super et a dépassé toutes les attentes que nous avions établies", a indiqué l’officier. "Nous lui voyons un grand potentiel dans le futur de l’infanterie débarquée", a-t-il conclu satisfait. Prochaine étape, le T800 ?