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Paralysé, il remarche grâce à un exosquelette

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Baptisé Phoenix, ce nouveau modèle d'exosquelette est plus léger et surtout moins cher que ses concurrents.

Paraplégique depuis 11 ans après une chute en BMX, Steven Sanchez peut aujourd'hui se tenir debout sans l'aide de qui que ce soit. Le site Fast Company a rencontré le jeune homme, l'un des premiers utilisateurs du Phoenix, un exosquelette mis au point par SuitX, une start-up basée à l'université californienne de Berkeley. Le produit n'est pas le premier dans le genre, mais fait deux grands pas en avant. Il est non seulement plus performant mais également plus abordable que les technologies existantes.

Un tarif divisé par deux

Derrière le projet, on retrouve le Dr Homayoon Kazerooni, un ingénieur mécanique qui travaille depuis trente ans sur le sujet. Il a notamment participé à la mise au point d'exosquelettes visant à augmenter les capacités humaines, souvent orientés vers un usage militaire. Mais avec Phoenix, il souhaitait aller au plus simple. Il précise à Fast Company : "Nous avons élaboré cette machine avec le moins de matériel possible afin qu'elle permette simplement de marcher". Un choix qui permet d'arriver à un coût de production minimal.

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- © SuitX

Avec un prix de 40 000 dollars, le Pheonix vaut autant qu'une belle voiture. Mais c'est moitié moins que son principal concurrent, le ReWalk. Bien qu'il ne puisse pas franchir la barre des 2 km/h et qu'il s'accompagne d'une paire de béquilles pour tenir l'équilibre, le produit développé par SuitX a un avantage essentiel. "Il vous rend la sensation de marcher", explique Steven Sanchez. A ses yeux, les autres modèles donnent tous l'impression désagréable qu'ils prennent totalement le contrôle de ses jambes.

Disponible à la vente dès le mois prochain, le Phoenix n'est qu'une première étape. Avec les économies d'échelle, son concepteur espère pouvoir faire chuter son prix dans les trois prochaines années. Dans le même temps, il travaille sur un système similaire, adapté aux enfants. De son côté, Steven Sanchez a pu se rendre au Vatican et effectuer des visites à la même hauteur que les autres touristes. Il n'a pas précisé s'il croyait aux miracles, mais semble bien décidé à faire confiance à la robotique.

https://twitter.com/GrablyR Raphaël Grably Rédacteur en chef adjoint Tech & Co