Connectez ce soutien-gorge à votre smartphone pour suivre votre activité

Après plusieurs modèles destinés à faire le buzz, voici le premier vrai soutien-gorge connecté, originaire du Canada.

Les objets connectés seront sans aucun doute, cette année encore, les stars du Consumer Electronic Show. Avec une mention toute particulière pour les "wearables". Parmi eux, on trouve un soutien-gorge connecté chargé du suivi d’activité: le Ombra.

Cet accessoire, qui a plus l’allure d’une brassière que d’un réel soutien-gorge, a été conçu par OmSignal, une entreprise canadienne spécialisée dans les vêtements électroniques pour hommes. Il permet, notamment, de suivre les rythmes cardiaques et respiratoires ainsi que de calculer le nombre de calories brûlées.

Ces données sont enregistrées par un petit boîtier plastique placé dans la bande inférieure du soutien-gorge avant d’être envoyées par une liaison sans fil à l’appli OmSignal chargée sur un smartphone sous iOS, à la manière de ce que font les bracelets de suivi d’activité. D'après la marque, le boîtier a une autonomie d’une dizaine de séances d’entraînements ou d’une journée en continu.

- © OmSignal

Le Ombra est réalisé dans des matières confortables et se pare de larges bretelles, indique la marque sur son site. Il peut également s’ajuster à de nombreuses tailles grâce à des bonnets amovibles. Évidemment, ce produit est relativement onéreux, puisqu’il devrait coûter environ 150 dollars.

- © OmSignal

L’entreprise canadienne sera la première à commercialiser une telle pièce de lingerie, mais elle n'est en revanche pas la première à y avoir pensé. En 2013, une agence de communication grecque avait créé un soutien-gorge capable d’envoyer des tweets dans le cadre d’une campagne de sensibilisation au cancer du sein et Microsoft avait étudié la possibilité d’y intégrer des capteurs dans un but médical et éducatif. Un an plus tard, une société japonaise inventait un soutien-gorge capable de s’ouvrir seul à condition que la femme soit avec l’homme qu’elle aime et que son corps l’exprime par une hausse du rythme cardiaque.

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Cécile BOLESSE