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Vie numérique

Une quinzaine d’apprentis pirates arrêtés par Europol

Parmi les quinze supposés pirates arrêtés, six l'ont été en France.

Parmi les quinze supposés pirates arrêtés, six l'ont été en France. - Lionel Bonaventure - AFP

Europol et les forces de l'ordre françaises ont mis la main sur quinze jeunes adultes dans six dans l'hexagone. Il leur est reproché d'avoir volé des données numériques à des particuliers.

Haro sur les "script kiddies"! Europol et les forces de l’ordre de sept pays européens - dont la France - viennent d’interpeller cette semaine une quinzaine d’adolescents et de jeunes adultes pour s’être introduits dans les ordinateurs de particuliers au moyen de chevaux de Troie avec fonctions d’accès à distance (Remote Access Trojan, RAT). Comme par exemple Blackshades, Poisonivy ou DarkComet. Ces logiciels permettent de voler des données ou d’enregistrer l’activité d’un utilisateur.

Parmi les 15 prévenus, 6 ont été arrêtés en France. Ils n’étaient pas liés les uns aux autres, mais opéraient de manière autonome. Ce ne sont pas non plus des hackers confirmés. Généralement, ils n’ont pas fait grand-chose de plus que d’acheter un kit de cheval de Troie sur Internet pour quelques dizaines d’euros. En revanche, "les motivations sont assez diverses. Certains ne voient dans ce type de piratage qu’une activité ludique. D’autres sont animés par une curiosité malsaine. D’autres encore vont réaliser des transactions bancaires frauduleuses", explique le colonel Eric Freyssinet, chef de la division de lutte contre la cybercriminalité (DLCC) du Service central de renseignement criminel de la Gendarmerie nationale. Eric Freyssinet a coordonné, au niveau d’Europol, l’ensemble de cette opération qui a été baptisée "Mousetrap" (piège à souris).

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Gilbert Kallenborn (01 net)