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Le Safety Check de Facebook activé en Belgique .. avec retard selon les internautes

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- - AFP

Le dispositif permettant de signaler à ses amis que l'on est en sécurité a été lancé par le réseau social à la suite des attentats qui ont touché Bruxelles ce matin. Mais il provoque déjà la polémique.

L'outil "Safety Check" de Facebook est actif depuis 11h15 ce matin pour la zone de Bruxelles touchée par des attentats.

Déjà utilisé lors des attaques qui ont touché Paris au mois de novembre dernier, le dispositif permet de signaler à ses amis que l'on est en sécurité alors que l'on se trouve dans une zone de danger, comme on peut le voir dans la notification d'une internaute ci-dessous.

Une notification envoyée par une internaute belge se trouvant à Bruxelles.
Une notification envoyée par une internaute belge se trouvant à Bruxelles. © 01net.com

Si vous avez peur de manquer l'une de ces alertes, vous pouvez vous rendre directement sur la page Safety Check de Facebook qui vous fournira la liste de vos amis qui se trouvent dans la zone affectée.

La page Safety Check de Facebook.
La page Safety Check de Facebook. © Facebook

Personne ne remet en cause l'utilité de l'outil, mais des polémiques surgissent régulièrement sur le choix fait par Facebook de le déployer ou non. Le réseau social avait ainsi été très critiqué pour n'avoir pas bougé lors des attentats en Côte d'Ivoire le 13 mars, ni lors des explosions de Beyrouth le 12 novembre dernier. Comme si certains pays étaient plus dignes que d'autres d'en bénéficier.

Par ailleurs, certains internautes ont trouvé que Facebook avait mis beaucoup de temps à réagir et à mettre en place le dispositif ce matin. Il s'est en fait écoulé presque trois heures entre les premières explosions et son déploiement. Durant ce laps de temps, les Belges présents sur les réseaux sociaux se sont sérieusement impatientés.

L'AFP fait même état d'un groupe Facebook non officiel, Safety Safe Check Belgium 22/03/2016, qui a été créé par des utilisateurs avant l'activation du bouton.

Facebook a fini par donné tort aux mécontents mais son outil n'a pas fini de faire des vagues. 

Amélie Charnay