Trump refuserait de recevoir le patron de Twitter à cause d’un emoji
Mercredi 14 décembre, le président élu rencontrait les dirigeants d’Amazon, Alphabet (Google), Facebook, Intel, Tesla, IBM ou encore Microsoft dans les hauteurs de la Trump Tower à New York. Jack Dorsey, co-fondateur et directeur général de Twitter, n’a pas été convié autour de la table. Une absence liée à un simple manque de place, selon l’entourage de Donald Trump - pourtant utilisateur compulsif du site de microblogging. Mais selon le site américain Politico, Twitter paierait son refus de créer des emojis anti-Clinton lors de la campagne présidentielle.
Quelques jours après l’élection, un membre de l’équipe de Donald Trump attaquait Jack Dorsey dans un billet publié sur Medium. Gary Coby reproche alors à Dorsey d’être personnellement intervenu pour priver le candidat républicain d’une campagne publicitaire de 5 millions de dollars. Selon Coby, un accord signé au mois d’août prévoyait une série de prestations de la part du réseau social, incluant la création d’emojis personnalisés. La pratique est fréquente, par exemple lors de la sortie de nouveaux films ou d’événements sportifs.
Toujours selon Gary Coby, un design avait été accepté par Twitter. Associé au hashtag #CrookedHillary - faisant référence au surnom de la candidate utilisé par Trump, Crooked Hillary (“Hillary La Véreuse”), le dessin représentait un sac de billets posé sur une main (puis avec des ailes dans une seconde version). Une allusion aux accusations de corruption à l’encontre d’Hillary Clinton. Mais fin septembre, Twitter fait finalement marche arrière et annule l’accord. Un volte-face que n’auraient pas pardonné Donald Trump et son entourage.